éGARée à Nantes

Voilà le résultat de l'attente d'un train, assise au bar glauque, lugubre de la gare de Nantes (oui, cet endroit si commun aux gares...), je me suis dit que j'étais bien peu de chose, c'est toujours comme cela quand je croque les gens, je ne me rends pas compte que chaque personne a un existence aussi complexe que la mienne. Ce genre de prise de conscience donne un étrange sentiment de minuscule et d'inutilité, fondue dans une masse inconcevable, l'humanité...
La gare, l'endroit où les gens s'embrassent le plus au monde, dixit la SNCF, autant dire un sacré concentré d'émotions, et aussi de frustration, désormais attendre trois minutes de plus nous est insupportable, quelle est belle cette société de consommation acheter-jeter-reacheter-combler, tout doit être rapide, vous vous souvenez quand on attendait dix minutes (au moins) pour accéder à une autre page sur le net, c'est il n'y a pas si longtemps et pourtant je l'ai bien vite oublié, ce monde va trop vite... Et j'en redemande, je ne crois pas être la seule...
Bien à vous.